Cher Journal (pas très) intime,
Le week-end dernier, mon conjoint et moi avons décidé de donner un petit coup de piment à notre rituel annuel des feux d’artifice d’Annecy. C’était notre petit moment magique, celui où nous laissions nos chères têtes blondes entre les mains bienveillantes de leurs grands-parents offrant à nos esprits un répit bien mérité.
Cependant, cette année, une idée audacieuse a surgi telle une étoile filante dans le ciel de nos pensées : pourquoi ne pas ajouter une touche de folie à notre escapade en conviant un couple d’amis dans ce week-end lumineux ?
Accroche-toi, Cher Journal, car cette histoire est aussi rafraîchissante qu’un plongeon dans le lac d’Annecy un jour de canicule !
Il était un fois…
C’est ainsi que commence notre histoire, imprégnée d’excitation et d’anticipation. L’organisation minutieuse de notre virée à Annecy a débuté, avec la détermination d’un chat guettant son prochain bond vers un point lumineux.
Les préparatifs ont commencé par des discussions animées sur les meilleures façons pour savourer le spectacle. Mon conjoint et moi, bardés de notre liste habituelle (oui, je fais des listes pour tout, même pour les feux d’artifice), on était prêts à partager nos recettes du succès !
L’arrivée sur Annecy
Notre périple commence avec l’entrée à Annecy, qui s’est avérée plus coriace qu’une partie de cache-cache avec le GPS. Les embouteillages étaient de la partie, comme si la ville voulait nous réserver un accueil digne d’un film d’action.
Et que dire de la quête de la place de parking parfaite, devenue une aventure en soi ? C’était comme une sorte de chasse au trésor urbaine où le gain serait le plaisir à venir… Une quête qui nous a fait rouler au pas, slalomer et même danser devant des places déjà prises.
La balade à Annecy
Après avoir enfin garé notre voiture avec une exultation digne de gagnants olympiques, nous nous sommes aventurés dans les rues pittoresques d’Annecy. Mes pieds, habitués à une existence plutôt sédentaire, ont subitement décidé de se rebeller, et de mettre en place une Grève Générale du confort. Me transformant en pingouin en route vers une parade.
Une pause « verte »
En plein tourbillon de cette expédition citadine, mes pas m’ont entraîné vers une trouvaille singulière en plein cœur de la jungle urbaine : des toilettes sèches biodégradables… rien que ça !
Oui, oui, tu as bien lu, Cher Journal ! Imagine-toi, sur d’immenses trottoirs, se sont nichés un coin de paradis contemporain. Un véritable abri pour les bipèdes pressés. Un havre où la nature et les besoins humains dansent dans une valse improbable. Un genre de SPA pour les amateurs de bitume et de feuilles !
Là, tu poses ton trône en toute élégance, et hop, tu te sens d’un coup comme le roi des sous-bois. Le Seigneur de la Litière !
Le feu d’artifice
Mais revenons à l’apothéose de notre épopée : le feu d’artifice !
Alors que la nuit étendait son manteau de douceur, nous nous sommes retrouvés devant le lac scintillant, prêt à nous en mettre plein la vue avec le spectacle pyrotechnique tant attendu.
Le ciel s’est transformé en une toile de peintre. Chaque explosion colorée éclairant mon visage émerveillé. Les étoiles dansaient en harmonie avec les feux, les « ooh » et les « aah » fusionnaient avec les échos du crépitement des feux. Créant une symphonie enchanteresse pour mes yeux et mes oreilles.
La fin du spectacle
Et voilà que le rideau se referme sur cette aventure étoilée. Les feux ont fini leur danse céleste, laissant de mon cœur un éclat d’émerveillement. Et si mes pieds en gardent un souvenir cuisant, mon cœur, lui, est paré de souvenirs étincelants qui continueront de briller longtemps après que les feux d’artifice se soient éteints.
Avec toute la tendresse d’une éternelle rêveuse,
Angélique