Cher Journal (pas très) intime,
Ah, les vacances scolaires d’été en famille ! C’est comme si le calendrier avait décidé de jouer à cache-cache avec nos habitudes bien rangées. Les matins, au lieu du doux réveil du téléphone qui chante, c’est le rire survolté de mes deux tornades qui me secoue brusquement de mon sommeil. Les rayons du soleil, peut-être un peu jaloux de toute cette excitation matinale, dansent à travers les rideaux pour ajouter une belle touche théâtrale au décor, digne d’une scène d’un épisode de télénovela !
Mais je m’égare. Revenons à nos moutons marins… Notre petite anecdote de vacances !
Tout a commencé hier, pendant que nous étions tranquillement en mode détente-plage.
Ma fille aînée s’est aventurée courageusement dans les eaux peu profondes pour explorer le monde sous-marin. Elle était là, avec des étoiles dans les yeux, observant les vagues faire leur danse aquatique endiablée, comme si elles répétaient pour un spectacle sous-marin à guichets fermés.
Jusqu’à ce qu’une algue décide de pimenter les vacances de ma fille, en s’enroulant autour de son pied…
Et là, ô Cher Journal, le drame a pris une tournure digne d’un sketch ! Enfin pour papa et maman. Pour ma fille, c’était plutôt un drame shakespearien à part entière…
Soudain, la joie pure de mon aînée s’est transformée en une expression de surprise et d’effroi mêlés. Une fusion d’émotions digne d’un cocktail explosif ! Elle a bondi en arrière tel un chat effrayé par un concombre (oui, je sais, une algue n’a pas la même prestance qu’un concombre, mais bon, tu comprends l’idée). Et voilà qu’un cri strident a fendu l’air, rivalisant aisément avec une sirène océanique. Sa voix résonnait comme une alarme d’urgence, signalant la présence d’un monstre marin des profondeurs solidairement attaché à son orteil.
Imagine un instant la scène : une petite sirène version estivale, en maillot de bain Miraculous, les cheveux en mode « expérience nucléaire capillaire », les yeux grands ouverts…. Une véritable œuvre d’art comique, je te le dis !
Pendant un court instant, je me suis retrouvée tiraillée entre mon instinct maternel me poussant à l’aider et un fou rire devenant incontrôlable. Parce que, avouons-le, il n’y a rien de tel pour briser la monotonie d’une journée à la plage qu’une petite sirène improvisée prise au piège ! Absolument rien, je te l’assure !
Après quelques secondes de panique gravées dans la mémoire de ma fille, et un fou rire garanti pour papa et maman, j’ai finalement réussi à calmer notre petite sirène et à libérer l’algue farceuse de son emprise. Le tout, agrémenté d’un mélange joyeux de rires étouffés et de câlins réconfortants.
Et voilà comment, ô Cher Journal, une simple algue a transformé une journée à la plage en un festival hilarant digne des plus grands comiques !
Des éclats de rire en cascade et des souvenirs océaniques mémorables,
Angélique