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Comment J’ai Survécu à Brionnais TV (et à 30 000 Paires d’Yeux)

Cher Journal (pas très) intime,

(Interview Brionnais TV, Partie 2)

Lundi matin.

L’appréhension s’est emparée de moi dès le réveil, comme une nuée d’oiseaux s’envolant dans mon estomac. Chaque seconde qui précédait l’interview était empreinte de stress. Je sentais le poids de l’attente. Une lourde chape de plomb sur mes épaules. L’angoisse montait crescendo, tel un orchestre jouant une symphonie discordante.

Puis vint le moment d’entrer dans le studio. Le moment où, après m’avoir très gentiment accueilli, Guillaume, m’annonce que Brionnais TV est regardé par plus de 30 000 personnes ! 30 000 personnes ! J’ai senti comme un tremblement de terre dans mes jambes. L’information était si massive, si impressionnante, qu’un instant, j’ai eu peur que mon pauvre petit cœur ne puisse supporter cette avalanche ! L’ampleur de l’audience, pour une TV locale, m’a frappée comme un raz-de-marée ! J’étais sur le point de partager mon histoire, mon univers, avec plus de 30 000 personnes !!!

Vint ensuite le moment des lumières, des caméras, du micro à accrocher sur mon t-shirt… C’était comme entrer dans un tout autre univers. Un monde où chaque détail était minutieusement orchestré pour capturer chaque inflexion de voix, chaque émotion qui traversait mon visage.

Finalement, lorsque tout était en place, j’ai levé les yeux vers Guillaume, installé en face de moi, et il m’a fait un signe de tête pour me rassurer. Puis, c’était le moment. Le moment où je devais laisser mes mots s’envoler, où je devais être authentique, où je devais partager avec 30 000 personnes un fragment de mon univers.

C’était à la fois un instant de vulnérabilité et de puissance. Un instant où j’ai ressenti l’immensité de l’opportunité qui se présentait à moi. Bref, c’était le début d’une nouvelle aventure, d’une rencontre avec un public qui allait nous découvrir, moi et mes livres.

Pourtant, malgré le tourbillon d’émotions, je me suis accrochée à ma table. J’ai répondu aux questions sans dysfonctionnement de voix, et en dissimulant le tumulte qui bouillonnait en moi. Chaque mot prononcé sans bégaiement, balbutiement, était une victoire sur mon appréhension et ma timidité.

Ce moment, qui n’a pourtant duré qu’une petite demi-heure, restera à jamais gravé dans ma mémoire. C’était comme un saut dans l’inconnu. Une plongée dans un océan d’audience. Une expérience à la fois exaltante et intimidante.

Après l’interview, un mélange de soulagement et d’excitation m’a envahie. J’avais surmonté cette montagne d’angoisse et j’en étais fière !

À très vite pour la suite, Cher Journal,

Angélique

(Partie 1, ici)