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Je t’avais dit de ne pas me faire faire du sport !

Cher Journal (pas très) intime,
Aujourd’hui, je vais te raconter une aventure qui mérite sa place dans un roman d’aventure : La montée au château de Rochebaron en famille ! Une histoire de sueur, de douleurs musculaires et de situations comiques qui méritent d’être gravées dans les archives de notre famille. Prêt à plonger dans le chaos de notre journée ? Alors, allons-y !

La montée vers le château de Rochebaron, qu’elle idée « brillante » De mon cher mari !

Les premiers pas ? Une balade de santé !
Mais très vite, la pente devint une ennemie redoutable. Mes jambes me brûlaient, chaque muscle hurlant à l’aide, à deux doigts de la rupture d’anévrisme. Mon souffle regrettait amèrement la dernière cigarette, tandis que mes filles gambadaient joyeusement devant moi, indifférente à mon calvaire. À côté, Monsieur « j’ai une idée géniale », ne cessait de recalculer notre temps d’escalade, annonçant chaque minute restante avec une précision agaçante. Si les regards pouvaient tuer, il serait déjà transformé en statue de glace…

Je t’avais dit de ne pas me faire faire du sport !

Une fois réhydratée, j’ai découvert que les passages étroits du château en ruine étaient l’endroit rêvé pour se cogner les coudes. Chaque choc accompagné d’une pensée compatissante pour mes pauvres articulations (à mi-chemin, j’ai sérieusement envisagé de m’installer là et de vivre comme une ermite).
Bref, après toute cette « torture », place à l’amusement : le lancer de hache en mousse… Un désastre monumental ! Ma hache a atterri partout, sauf sur la cible. Viser est visiblement un art que je ne maîtrise pas…
Enfin, le spectacle de rapaces a été un moment magique pour mes filles. Quant à moi, je priais pour que mes cheveux, trempés de sueur, ne soient pas pris pour un nid.

Après la montée, place à la descente !


Épuisée, je commence à redescendre les sentiers escarpés. À ce stade, mes jambes tremblent comme de la gelée et je suis à deux doigts de me laisser rouler jusqu’en bas pour gagner du temps.
À quelques pas de la fin du sentier, nous croisons un couple dont le mari avait manifestement la même idée brillante que le mien. Lui souriant. Elle avançant péniblement, le corps a deux centimètres du sol. Son visage grimace, et je comprends qu’elle se demande si la montée est aussi insurmontable que le début du sentier. Je lui réponds avec un sourire rassurant, espérant la convaincre que tout ira bien, même si mes propres jambes crient le contraire.
Finalement, après quelques glissades contrôlées et un ou deux presque-roulés-boulés, j’atteins le bas du sentier. Mes filles sont ravies, et moi, tout ce que je veux, c’est un massage… ou un nouvel ensemble de jambes !

La prochaine fois, c’est décidé, je choisirais l’activité !

Avec des jambes tremblottes,

Angélique