Cher Journal (pas très) intime,
Ces dernières semaines, j’ai ressenti ce besoin profond de m’isoler. Ce n’est pas que je n’aime pas les gens, bien au contraire. J’apprécie sincèrement leurs histoires, leurs rires, leurs petits secrets. J’aime les écouter et les aider.
Cependant, le contact constant avec la foule et le bruit m’épuise. Je suis un peu comme une pile rechargeable : je donne toute mon énergie, mais j’ai besoin de temps pour me recharger.
Chaque conversation, chaque éclat de rire, chaque bruit de fond semble puiser un peu de mon énergie. Le brouhaha, les mouvements, les éclats de voix, tout cela m’envahit et me vide.
Jusqu’à ce que je me sente comme une pile à plat, une coquille vide.
Alors, je m’éloigne.
Je m’isole chez moi. Un endroit où je peux juste être moi. Sans devoir gérer tout ce qui se passe autour. Mon chez-moi, c’est mon refuge, mon sanctuaire. Les murs familiers, le calme, la douceur de mon canapé, tout cela m’apaise.
La solitude n’est pas mon ennemie, mais une bulle de sérénité.
Je savoure ces instants où je n’ai pas besoin de jouer un rôle, de répondre à des attentes, de masquer mes émotions.
Je suis juste moi, authentique et vulnérable.
Comme lorsque j’écris.
Et cela me suffit.
Alors, à bientôt, Cher Journal.