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Interview d’auteur : Qui suis-je ?

Aujourd’hui, je vous propose de me découvrir un peu plus en répondant à quatorze questions ! Cinq à l’écrivain, quatre à l’auto-éditrice, trois à la femme, deux à la maman.

5 questions à l’écrivaine

Alors, pour ce roman, l’inspiration a surgi directement de mon propre vécu, de cette période de burn-out parental. C’était comme si je prenais cette expérience personnelle, la saisissait, et la transportait dans les pages du livre pour la partager avec le monde. Démontrer à ceux qui lisent qu’ils ne sont pas les seuls dans cette situation.

  • Est-on seul quand on écrit ?

Écrire est souvent un truc solitaire. On est là, face à notre écran ou à notre feuille, mais… je ne me sens jamais vraiment seule. Mes personnages sont comme mes amis imaginaires. Ils m’accompagnent à chaque étape de l’histoire.

  • Quand savez-vous que votre roman est fini ?

Jamais ! Je pourrais les réécrire à l’infini. Mais le premier indice, celui qui me dit d’arrêter, c’est quand mon roman me sort par les yeux et que j’ai envie de passer au suivant.

  • Quelle est la scène où le chapitre qui vous a le plus passionnée à écrire, et pourquoi ?

La scène du parachute ! C’était comme un saut d’émotions. J’étais assise à mon bureau, mais je ressentais la montée d’adrénaline, le vent dans les cheveux. C’était presque mieux que de sauter réellement d’un avion. J’ai ri, j’ai pleuré. C’était une véritable montagne russe émotionnelle.

  • Y’a-t-il des thèmes récurrents ou des motifs que vous explorez à travers vos différents romans ?

Oui, dans tous mes écrits, je reviens toujours sur les thèmes de la famille et des relations humaines. C’est comme une toile de fond constante.

4 questions à l’auto-éditrice

  • Comment en êtes-vous venu à l’autoédition ?

J’ai été attirée par l’autoédition pour la liberté qu’elle offre. C’était, pour moi, une opportunité de prendre les rênes de mon rêve. Pouvoir avoir un contrôle total sur mon travail.

  • Comment choisissez-vous le prix de vos romans ?

Fixer le prix de mes romans est une décision délicate. Je tiens compte de plusieurs facteurs : la longueur du livre, les coûts de production, et bien sûr, les attentes de mes lecteurs. Je veille à ce que le prix reflète la valeur du travail investi tout en restant accessible à un large public.

  • L’autoédition offre une plus grande liberté créative, mais aussi plus de responsabilité. Comment avez-vous géré la relecture, les conceptions de mise de la couverture et la mise en page, l’édition et la correction de vos romans ?

En effet, l’autoédition exige une implication totale. Heureusement, j’ai la chance d’être entourée de personnes aussi sincères que bienveillantes pour m’aider à garantir la qualité de mes romans.

  • Comment envisagez-vous l’avenir de votre carrière d’auteure ? Prévoyez-vous de continuer sur cette voix ou d’explorer d’autres options à l’avenir ?

Pour moi, l’avenir de ma carrière d’auteure est une page blanche qui attend d’être écrite. J’aime apprendre, découvrir, explorer. Que ce soit à travers l’autoédition, ou pourquoi pas avec des maisons d’éditions. L’essentiel est que je continue à écrire et raconter des histoires qui me ressemblent et qui résonnent avec mes lecteurs.

3 questions à la femme

  • Y’a-t-il des auteurs féminins qui ont une influence profonde sur votre propre écriture et votre parcours en tant qu’écrivaine ?

Absolument ! Des femmes comme Virginie Grimaldi, Carène Ponte, Laure Manel et Melissa Da Costa ont laissé une empreinte profonde sur mon propre parcours, ma façon de penser, et donc d’écrire.

  • Quelle est votre saison préférée, et pourquoi ?

Je dirais le printemps. C’est comme si tout s’éveillait après un long sommeil hivernal. Les fleurs, les oiseaux, les couleurs, les odeurs… c’est un véritable festival pour les sens. C’est d’ailleurs à ce moment-là que mon inspiration est à son apogée.

  • Quelle est votre série télévisée préférée ?

Ah, choisir une série préférée, c’est un défi ! Mais s’il faut en citer une, je dirais « Jane The Virgin ». Cette série-télénovela est un parfait mélange d’humour, d’émotions et de rebondissements.

2 questions à la maman

  • Que souhaitez-vous que vos enfants retiennent de votre parcours d’auteure et de l’« héritage » que vous créez à travers vos romans ?

Ce que je voudrais, surtout, c’est que mes filles emportent avec elles le pouvoir de la persévérance, l’importance de rester authentique et la poursuite de leurs rêves. À travers mes histoires, je veux leur montrer des valeurs essentielles comme l’empathie, la compréhension des autres. J’espère qu’elles verront que chaque récit est une invitation à explorer de nouveaux horizons, à questionner le monde qui les entoure et à trouver leur propre voix.

  • Comment trouvez-vous l’équilibre entre votre rôle de maman et votre passion pour l’écriture ? Et comment ces deux aspects de votre vie se complètent-ils ?

Ah, trouver l’équilibre entre être maman et auteur, ce n’est pas toujours une mince affaire, surtout avec mes filles qui sont encore bien jeunes. Mais ce qui est vraiment fascinant, c’est à quel point ces deux rôles se nourrissent mutuellement. Être maman apporte une profondeur, une sensibilité incroyable à mes histoires. Et en retour, l’écriture me permet de me reconnecter avec ma créativité et de partager cette passion à mes filles, qui adorent lire.

1 anecdote amusante pour finir…

Alors… C’était pendant mon tout premier salon du livre à Roisey (42), en Septembre 2023.

Un lecteur s’approche et me demande de quoi parle mes livres – normal me diriez-vous.

Sauf que, à ce moment précis, mon cerveau a décidé de faire grève ! Littéralement.

J’ai bégayé, j’ai tâtonné pour trouver mes mots, on aurait dit que j’avais totalement oublié de quoi ils parlaient !

Heureusement, ma voisine de stand, une auteure fort sympathique, a volé à mon secours en expliquant au gentil monsieur que c’était mon tout premier salon du livre, que je suis toute jeune, etc. Et pendant ces quelques petites secondes, mon mari, lui, en a profité pour me lancer un regard rassurant, du genre “Tout va bien se passer”.

Au final, tout s’est bien passé et le gentil monsieur a acheté mon deuxième livre.

Ah, les débuts dans le monde des salons du livre quand on est timide…